Aedan avait accepté la proposition de sa collègue, et l'avait rejointe dans ses appartements.

Il frappa à la porte et la charmante chamane ne tarda pas à lui ouvrir. Il entra, détaillant avec attention la décoration. Il lui semblait, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, que la cheffe de service vivait dans l'appartement décoré par le portait d'Erzèbeth Nàsdy. Dans quelle chambre se trouvait-il ? Aedan réprima un frisson. Il s'imaginait déjà, basculant avec Samaha sur un grand lit, sous le regard froid de la nécromancienne. Pourvu qu'il ne soit pas dans la chambre à coucher, se dit-il. Il rit intérieurement de l'audace de ses pensées. Il n'était pas encore dit qu'il se passe quoi que ce soit...

Avant de venir, Aedan s'était changé. Il portait désormais une tenue plus décontractée que lorsqu'il travaillait. Une simple chemise à longues manches gris anthracite, un pantalon en jeans noir, des chaussures sportives de la même couleur. Enfin libéré de la blouse blanche qu'il avait l'habitude de porter, bien que n'y étant pas obligé grâce à son rang important.

Il ignorait comment entamer la conversation. Il se lança, au hasard.

« Nous n’avons jamais eu l’occasion de faire connaissance alors que nous travaillons ensemble depuis plusieurs mois déjà. Je suis ravi que nous remédiions enfin à la situation. Merci pour l'invitation. »

Les quelques instants d’avance de l’anglaise sur son collègue lui permirent de rejoindre ses appartements. Très organisée, la chamane contacta par téléphone son chef étoilé et modifia son menu pour deux. Samaha se dirigea ensuite vers sa chambre à coucher, puis son dressing afin de revêtir une tenue plus… appropriée à la situation. La sorcière avait décidé de mettre toutes les chances de son côté pour satisfaire ses envies du moment… et son envie n’était autre qu’Aedan et accessoirement de se venger de son imbécile de mari. Elle enfila une petite robe noire serrée qui faisait ressortir légèrement ses hanches et dont le décolleté aussi plongeant que ses tailleurs habituels laissait place à une charmante poitrine. Dans sa salle de bain, la rousse s’occupa rapidement de sa coiffure qui n’avait besoin que d’une légère retouche. Elle laissa ses boucles cuivrés au naturel. Encore une légère touche de maquillage dont un rouge à lèvre rouge et le tour était joué.

Toute apprêtée, la sorcière se dirigea à présent dans sa magnifique salle à manger. La décoration y était sobre. Des murs blancs arboraient de magnifiques tableaux vintages. Une grande table de marbre trônait au milieu de la pièce sur un tapis de couleur noire. Non, pensa la psychiatre en observant la pièce aux airs trop cérémonieux. Le salon était beaucoup plus intime pour un dîner de ce genre. Là-bas, la pièce était légèrement plus sombre que la précédente en raison de grands rideaux rouges qui obstruaient légèrement la lumière des grandes baies vitrées. La pièce aux murs blancs cassés prenait ainsi une teinte rougeâtre. D’un côté, télévision LCD, canapé en cuir noir et fauteuils assortis habillaient la pièce. De l’autre côté se trouvait une magnifique cheminée où un feu sauvage crépitait. Dans ce décor charmant, Samaha prépara une petite table pour deux personnes avec des couverts d’un haut standing.

A peine la pièce préparée que déjà on frappait à ses appartements. L’anglaise ouvrit la porte et fut ravie de voir ce qui s’offrait à ses yeux. Son collègue avait revêtit une tenue plus décontracté qui mettait, aux yeux de Samaha, son côté attirant plus en avant. Elle invita le collègue à entrer et lui indiqua le salon. Encore debout, l’élémentaliste entama une discussion. La sorcière se rapprocha de lui pour répondre :

La rousse invita son convive à prendre place autour de la petite table et lui versa un verre de vin blanc qui se changea au fil des plats en verre de rouge. Ils enchaînèrent sur des trivialités où Samaha raconta sa vie au fil des assiettes. Elle parla de son enfance difficile, de son adolescence rebelle et de ses années universités. Surprise d’elle-même, la chamane s’était un peu ouverte à son invité, sans pour autant dévoilé ses plus grands secrets. Elle posa aussi de nombreuses questions sur la vie du psychologue. Au fil du discours et au fil des verres de vins, l’anglaise appelait désormais le sorcier par son prénom. Un procédé qui s’était opérer naturellement. Les seuls sujets que la psychiatre évita, était son frère et son mari. Elle ne pouvait en aucun cas révéler où se trouvait le premier et ce n’était pas vraiment le moment d’évoquer le second. La rouquine se demanda, d’ailleurs, si l’élémentaliste était au courant de sa vie maritale. Ce n’était pas réellement un secret, car toute personne un tant soit peu renseignée sur la politique anglaise connaissait son mari et avait certainement entendu parler de Samaha Black, mais sinon, il était peu aisé de le deviner. La psychiatre ne portait jamais d’alliance et avait gardé son nom de famille. Si elle avait des secrets, il devait certainement en avoir aussi. La curiosité de la chamane se demandait quels étaient-ils.

La sorcière invita le docteur à la rejoindre sur le canapé où elle leur servit un whiskey pure malt. Les verres s’enchainèrent et la désinhibition faisait son petit effet sur la rousse. Bien qu’habituée grâce, entre autres, à  ses gènes issus de la classe ouvrière, elle avait déjà beaucoup consommé. La pause dîner s’était déjà rallongée, mais de toute façon, aucun cas ne l’attendait. Doucement, elle s’approcha du bel homme et déposa délicatement une main sur sa cuisse.

Aedan suvit la rousse dans le salon et s’installa autour d’une petite table. Il admira au passage les courbes de la chamane qui lui tenait compagnie, y prêtant d’avantage d’attention qu’à la décoration des lieux, pourtant de plus agréables. L’anglaise avait revêtu une robe noire simple mais tout à fait ajustée.

Il accepta avec plaisir le verre de vin qu’elle lui proposait. Au fil des divers mets, ils parlèrent de leurs vies respectives, il lui parla de ses études, en élémentalisme et en magie de soins, ainsi que de sa sœur qui, selon lui, avait perdu la vie durant la guerre. Un peu ému, il changea rapidement de sujet et posa diverses questions à son interlocutrice.  Aedan, issu d’un milieu moyen et n’ayant jamais quitté son Irlande natale, ne connaissait que peu la politique anglaise et ignorait par conséquent tout du mariage de Samaha. Il l’imaginait célibataire : son premier réflexe après avoir été engagé avait été de guetter les alliances aux doigts de ses collègues féminines. Jezabel, Emma et la rousse qui l’accompagnait actuellement n’arboraient aucune bague particulière. Il avait appris que la directrice était mariée très rapidement, cela ne l’empêchait pas de flirter parfois avec elle – sans jamais aller plus loin, elle était sa supérieur après tout ! Il était donc parfaitement à l’aise en compagnie de Mrs Black, qu’il supposait tout aussi célibataire qu’il l’était.

Après leur repas, la sorcière l’invita sur le canapé, où il la suivit. Après quelques gorgées d’un excellent whiskey, Samaha posa sa main sur la cuisse d’Aedan et lui posa une question des plus ambiguës. « Que proposez-vous ? » Il s’approcha d’elle et repoussa une mèche rousse par-dessus son épaule, effleurant sa joue au passage.

« Que nous prenions du bon temps ? » suggéra-t-il doucement. Sans cesser de dévorer sa collègue des yeux, il l’attira vers lui et posa ses lèvres sur les siennes.

Enfin le bel irlandais avait pris les devants. Tout de même, il lui avait fallu un sacré coup de pouce de la rousse pour se lancer, mais l’attente en valait largement la peine. Samaha répondit au baiser d’Aedan par un autre encore plus sauvage. Elle se plaça ensuite sur lui et balada ses mains sur sa chemise anthracite. D’un geste bestial, elle la lui arracha et l’embrassa de plus bel tout en se frottant contre son torse nu. La machine était lancée et rien n’allait plus l’arrêter. Les baisers de l’élémentaliste excitaient de plus en plus la chamane qui avait décidé qu’il était temps d’aller plus loin encore.

                                                                           

L’anglaise attira son amant dans la pièce maîtresse de ses quartiers. Elle le fit s’asseoir sur le lit, torse nu. Quant à Samaha toujours debout, elle enleva les bretelles de sa robe et laissa glisser celle-ci le long des courbes de son corps. Un soutien-gorge dentelé noir, un string assorti ainsi qu’un porte-jarretelle particulièrement excitant se dévoilèrent aux yeux du beau brun. L’irlandais s’approcha d’elle, mais celle-ci le stoppa d’une main qui caressa son torse. La rousse s’accroupit lascivement tout en laissant Aedan admiré à loisir sa cambrure. Sa main, apposée sur le torse du psychologue, suivit le mouvement et s’arrêta au bouton de son jeans noir. Elle le déboutonna et débarrassa son invité de ses derniers vêtements.

Il était temps de passer à la vitesse supérieure ; toujours accroupie, Samaha caressa le membre dur de son partenaire et le porta à ses lèvres. Dans un premier temps, les allers-et-venus de sa bouche s’exécutèrent doucement pour ensuite s’accélérer et atteindre son paroxysme. Le plaisir de son amant à son comble, elle se retourna dos à lui et se releva lentement, ses fesses se frottant contre ses jambes jusqu’à rejoindre son membre encore dur. La rousse effectua encore quelques frottements tout en tenant sa chevelure de feu avant de se faire retourner brusquement par son amant. Elle lui lécha alors le cou avant de le faire basculer violemment sur les draps rouges du lit. Son compagnon pu apercevoir le portrait d'Erzèbeth Nàsdy qui trônait dans la pièce. Samaha avait choisit d'habiter cette chambre en raison de sa grandeur. Assise sur lui, elle posa une main sur son cou et appuya avec force avant de se frotter contre lui. Elle le griffa ensuite jusqu’au sang et lui lécha lentement sa plaie. Tentant de l’exciter de plus en plus, elle lui apposa un profond suçon dans le cou.

Soudain, l’anglaise stoppa ses mouvements et se redressa sur le corps de son partenaire. Elle attrapa une cigarette qui trônait sur sa table de nuit et l’alluma avant d’en tirer une bouffée salvatrice. Sur le visage de son collègue, elle souffla doucement la fumée, comme une provocation qui laissait une chance à celui-ci de reprendre le dessus. Ses nombreux partenaires sexuels précédents la laissaient les guider dans des rapports toujours plus surprenants. La sorcière avaient enchaîné les aventures, exploratrices pour ses conquêtes, mais souvent ennuyeuses pour elle-même. Aedan était différent. Il était comme elle, en recherche de sensations fortes et de nouvelles expériences, toujours prêt à se dépasser. La rousse était prête à voir où il allait l’emmener et quels recoins sombres de son âme, l’ex-slivien allait lui dévoiler.

Ma chemise...! Oh et puis on s'en fout. furent les pensées qui traversèrent l'esprit d'Aedan alors que Samaha lui arrachait littéralement sa chemise, faisant sauter un bouton au passage. Il trouverait bien une infirmière qui connaîtrait un sort de couture qui réparerait ça en échange d'un sourire. Trop occupé à admirer la rousse qui se frottait à lui, il ne pensa à tout cela que bien plus tard, tout son esprit étant présentement très pris à se demander ce que lui réservait Mrs Black après cette entrée en matière des plus étonnamment brutale. Il ne s'attendait en aucun cas à ce que sa collègue cache un côté si... bestial.

Surpris, excité au possible il se laissa faire avec joie, perdu dans les sensations que lui procurait le tissu soyeux de la robe contre son torse dénudé. La propriétaire de la fameuse étoffe lui proposa de se déplacer afin de rejoindre... une chambre. Quel dommage, au revoir les galipettes sur le sofa.

Docile, Aedan suivit les instructions de Samaha, subissant avec un plaisir non dissimulé les caresses que la chamane lui prodiguait avec ses mains ainsi que sa bouche. Lorsqu'elle le renversa sur le lit, il eut le temps d'apercevoir le portrait d'Erzèbeth Nàsdy accroché au mur, qu'il n'avait pas remarqué en entrant. Il détourna rapidement les yeux, se focalisant sans mal sur sa collègue qui le surprenait de plus en plus par son côté animal, le griffant sans retenue.

La jeune femme lui laissa finalement l'opportunité de reprendre le dessus en tirant une longue bouffée sur sa cigarette. Il la retourna tandis qu'elle lui soufflait sa fumée au visage. Il se leva pour plaquer Samaha sur le lit sans la moindre douceur, ses fesses au bord du matelas, repliant ses jambes. Il lui lécha le bas-ventre, suivant avec application les courbes des os de ses hanches jusqu'à arriver au pubis. Sans le lui retirer, il repoussa son string sur le côté pour suçoter son clitoris avec douceur. De la main droite, il lui caressa la cheville, remontant rapidement jusqu'au genou. De là, il descendit lentement jusqu'à son entrejambe, lui griffant l'intérieur de la cuisse avant de la pénétrer de ses doigts. Pendant ce temps, sa main libre avait dégrafé et ôté le soutien-gorge de la rousse, et lui caressait maintenant les seins, les serrant avec force, pinçant ses tétons déjà dressés par l'excitation. Sa main descendit de quelques centimètres pour la griffer le long des côtes, faisant perler de petites gouttes de sang sur le corps parfait de la sourcière. Il ne se redressa qu'après avoir entendu les gémissements de la chamane s'intensifier tandis que son sexe humide se resserrait autour de ses doigts en plusieurs contractions de plus en plus fortes, preuve de l'orgasme que venait d'avoir Samaha.

Sans laisser le temps à sa partenaire de reprendre ses esprits, il la retourna pour enfin la pénétrer. Il poussa un grognement de plaisir en s'enfonçant, une main sur la hanche du docteur Black, l'autre plongée dans la chevelure de feu ; il en saisit une poignée et les tira, forçant Samaha à relever plus la tête, augmentant ainsi sa cambrure. Après de nombreux aller-retours brutaux, les deux amants jouirent avant de s'écrouler sur le lit, où Aedan serra la rousse contre lui avec une tendresse qui le surprit lui-même.

Aedan avait repris le contrôle tout aussi sauvagement que les anciennes actions de sa compagne. La chamane opposait une légère résistance inutile. Presque inexistant était le nombre de ceux qui avait pu la dompter. Bien souvent, la psychiatre était seule maître à bord devant des toutous trop bien dressés. Mais l’élémentaliste était différent. Sous ses airs charmeurs, il cachait un côté sombre qui excitait particulièrement Samaha. Ses gestes étaient parfaitement coordonnés et savaient ce qu’ils avaient à faire. Des frissons parcoururent le corps dénudé de la sorcière lorsque l’irlandais lui lécha lentement le bas-ventre jusqu’à son entrejambe. Sa première pénétration déclencha chez la rousse un orgasme inattendu. Ses doigts se crispèrent sur la literie de soie et le haut de son corps se souleva bien quelque fois sous les mouvements précis de son partenaire. Lorsqu’Aedan la pénétra à nouveau, Samaha se cambra sous la première impulsion de son sexe et jouit plusieurs fois à l’unisson avec le sorcier avant de retomber dans les draps de satin.

Et là quelque chose d’inattendu s’opéra…

En temps normal, la sorcière aurait ramassé les draps et se serait relevé. Elle aurait attrapé une cigarette et l’aurait immédiatement allumé. La fumée qui aurait circulé dans ses poumons aurait provoqué chez elle un soulagement agréable, proche de l’orgasme. La psychiatre se serait, ensuite, retournée et aurait renvoyé le partenaire d’un soir vaquer à d’autres occupations d’un simple geste réducteur de la main. Ses pulsions assouvies, l’anglaise n’aurait certainement plus jamais adressé la parole à l’importun.

Mais ce n’était pas n’importe qui, qui l’avait faite valser au septième ciel. C’était Aedan O’Briain, son collègue, son égal en termes de hiérarchie. La chamane n’aurait pas procéder pareillement, mais elle aurait imaginé que le beau brun allait s’en aller de lui-même.

Au contraire, l’élémentaliste enchaîna avec un geste qui déstabilisa complètement Samaha. Il la serra contre lui, tendrement. La sorcière, surprise, ne voulait pourtant pas s’échapper de cette étreinte si douce et si… agréable. Si ses aventures étaient réputées mouvementées, la psychiatre n’avait jamais pu expérimenter la vraie douceur sincère d’un enlacement à la fois sensuel et réconfortant. Lorsque le sorcier s’assoupit un instant, la rousse se dégagea minutieusement des bras musclés du psychologue. Elle enfila rapidement une robe de chambre noire, légèrement transparente et attrapa sa drogue. Elle se posa sur le rebord de la fenêtre de sa chambre et observa alternativement Aedan assoupi et le ciel nuageux, avant d’allumer sa cigarette. La neige commençait à tomber et les réflexions de la chamane s’intensifièrent.

Comment prendre congé après s'être envoyé en l'air avec une femme qui, une fois n'était pas coutume, n'était pas sa subordonnée mais son égale ? Il ne pouvait pas user de l'une de ses excuses bidons, ni partir sans rien dire... Voilà ce qui avait traversé l'esprit d'Aedan juste après avoir joui. Il ne restait jamais. Cependant, après s'être littéralement écroulé sur le lit, il ne se redressa pas dans l'intention de partir. Quelque chose l'en empêcha. Il estimait trop sa collègue pour s'en aller immédiatement. Il songea alors à rester le temps d'une enlaçade avant de s’éclipser. C'est bien involontairement qu'il s'endormit, ses bras toujours enroulé autour de la chamane.

Lorsqu'il s'éveilla quelques minutes plus tard, il aperçut la rousse fumant une cigarette sur le bord de la fenêtre. Il se leva, le bruit attira l'attention de son amante qui le regarda. Il s'approcha et caressa distraitement le serpent ornant la cuisse gauche de la sorcière à travers la nuisette transparente.

« Il faut qu'on parle. »

Samaha haussa un sourcil interrogateur. Peut-être était-elle même amusée par la réplique clichée ; l'élémentaliste n'en était pas tout à fait certain. Voilà pourquoi il n'avait pas pu partir comme avec n'importe quelle conquête : le Docteur Black n'était pas une midinette à laquelle il avait fait la cour, il avait du respect pour elle, à cause de son rang ainsi que de la maturité dont elle faisait toujours preuve.

« Je ne veux pas d'une relation, annonça-t-il avec franchise après une courte pause. Mais je t'apprécie et j'aurais plaisir à voir des moments tels que cette soirée se reproduire. Qu'en dis-tu ? »

Venait-il réellement de proposer à la sorcière d'être sa sex-friend ? Décidément, son audace le surprenait...

[HRP : alors je sais pas toi mais moi j'arrive gentiment à court d'idée pour ce topic donc à moins que tu aies quelque chose sur quoi je puisse rebondir je propose qu'on termine gentiment ! Tu peux faire partir Aedan après que Samaha ait répondu, si elle accepte il l'embrassera avant de lui dire « A bientôt alors » et de partir et sinon il lui dira « Très bien, tant pis » eeet il s'en va ! ^^]

Les réflexions de la chamane n’eurent pas raison de durer plus longuement. L’élémentaliste venait de clarifier la situation. Bien que son accroche fût d’un manque de goût certain, l’irlandais décrocha un sourire chez la sorcière. Il expliqua clairement à l’anglaise qu’il ne recherchait qu’un coup d’un soir ou de plusieurs soirs, plus exactement…

Que s’était-il imaginer ? C’était ce que recherchait Samaha depuis le début : une distraction qui lui ferait oublier son époux quelques instants. C’était son collègue, lui-même, qui avait compliqué les choses en s’autorisant une petite sieste dans les bras de la rousse. La situation étant clarifiée un soulagement envahit la psychiatre. C’était une situation rêvée pour elle ; Aedan jouerait le rôle d’évacuateur personnel lorsque Caleb, son abruti de mari, lui porterait sur les nerfs.

Ils ne seraient que deux êtres s’apportant mutuellement un bien-être certain. Que pouvait-il arriver de mal après tout ? Elle ne mettait pas en péril l’établissement et elle ne s’exposait pas non plus à des histoires puériles. Dommage que la chamane n’apprenait pas mieux des erreurs de ses anciens patients. Depuis quand ce genre de « relation à répétition » pouvait bien se terminer alors que les deux amants étaient collègues ? Elle s’imaginait certainement naïvement que son fort caractère ne viendrait pas entraver son professionnalisme.

Avant de s’en aller, le psychologue plaça un dernier baiser langoureux sur les lèvres de sa collègue et se dirigea vers la sortie laissant Samaha vaquer à ses occupations. Cette dernière repensa au nouveau chef de service : un certain Masaryk. Elle se demandait bien quand elle allait officiellement faire sa connaissance…

[HRP : Nickel, j'ai replacé un peu le contexte en rappelant que je n'ai pas rencontré Hannibál et j'ai accepté l'offre étant donné que dans le post "Cor Tribulationis", on semble bien s'apprécier]