Nom : O’Donegan
Prénom : Mélusine
Age : 11 ans
Nationalité : Irlandaise et Suisse


Famille : Les parents biologiques de Mélusine sont inconnus. La seule chose qu’on connaît à leur sujet, c’est qu’ils sont élémentalistes. Ses parents adoptifs sont respectivement avocat et médecin. Ils possèdent une certaine fortune, mais aucun don pour la magie.
Histoire : Abandonnée lorsqu’elle n’était qu’un nouveau-né dans une riche famille irlandaise, les seules exigences qu’avaient eu ses parents biologiques étaient que son prénom soit Mélusine et qu’elle ne perde jamais sa nationalité suisse. Ils avaient aussi ajouté que leur fille serait capable d’accomplir de grandes choses, de nature… magiques. Sa famille adoptive l’éleva comme leur propre fille. Il s’agissait d’un couple gâté par la vie du côté de la fortune qui ne pouvait pas avoir d’enfants.
Mélusine grandit dans un environnement stable et enviable, mais son adoption lui avait été cachée par ses tuteurs. Pourtant dans les premiers temps de son insouciance, cela ne la gêna pas vraiment. Une fillette très mignonne et très intelligente, aimée et admirée de tous ses camarades de classe masculins et respectée, enviée et jalousée par ses amies féminines. Autant dire que la belle jeune fille avait tout pour plaire et réussir une brillante carrière en tant qu’avocate ou doctoresse tels son père et sa mère, trouver un charmant mari aux petits soins, pour ensuite se marier, vivre heureuse pour toujours et avoir beaucoup d’enfants.
Bien entendu si une telle histoire, c’était déroulé comme ça, Mélusine n’aurait jamais connu ses vraies origines, ses sources magiques. D’ailleurs sa vie aurait peut-être jouis d’un peu plus de bonheur parfait, certes superficiel, mais de bonheur parfait quand même.
Pour en revenir à son histoire, sa vraie histoire, Mélusine découvrit la vérité dans l’année de ses six ans, âge où elle pouvait enfin comprendre ce qu’était l’inexplicable. En effet, lors d’une fête chez la grande tante Bérengère – personnage non important en somme -, la jeune fille avait réussi à allumé un joli feu de joie indésirable dans le jardin de mimosa si précieux à sa tante, rien que par la force de la pensée. La vilaine vieille tata Bérengère l’accusa d’avoir attrapé les allumettes du salon pour commettre cet acte odieux. Bien étrange pour une fillette de six ans qui semblait si adorable au premier regard.
Ses parents, eux ne furent pas dupes, c’était donc cela, ces grandes choses à accomplir de nature magiques. Ils décidèrent de continuer à cacher la vérité à leur fille chérie, mais celle-ci était loin d’être une idiote et commença à poser des questions sur la nature de cet incident et sur certains souvenirs d’enfance qui remontaient à la surface. Ces questions portaient toujours sur des choses inexplicables, incompréhensibles qu’elle avait réalisées simplement en le désirant ou en y pensant.
A son septième anniversaire, un autre accident survint. On lui apporta son gros gâteau à la crème, tous ses amis lui chantaient la célèbre chanson lui souhaitant un joyeux anniversaire. Lorsque la chanson se termina et que le temps était venu de souffler les bougies, Mélusine usa d’un souffle si puissant que la pâtisserie, après un vol plané, atterrit directement dans la figure de la petite Sarah Logan – une vraie peste, hypocrite qui détestait et jalousait Mélusine, mais qui avait été invité par principe. Tous sauf Sarah Logan et les parents de Mélusine rigolèrent de bon cœur devant un acte si enfantin, et on en venait même à raconter que ce n’était qu’une simple farce, persuadé que Mélusine avait lancé le gâteau sur Sarah et non souffler ses bougies un peu trop fort.
Bien sûr, après cela, les questions embarrassantes de la petite redoublèrent en intensité.
Mais ce n’est que durant sa huitième année de vie, que ses parents lui révélèrent la vérité. Troublée, choquée, trahie, désorientée, voilà comment se sentait une enfant de huit ans qui apprenait que sa véritable famille l’avait abandonnée, que ses parents adoptifs lui avaient cachés la vérité durant toutes ces années et qu’elle possédait des pouvoirs dont elle ignorait tout et dont elle n’imaginait même pas l’existence. Un tel aveu suscitait évidemment un changement de personnalité important tel que la lassitude à aller en cours et à travailler, une certaine haine profondément enfouie contre ces géniteurs et ses parents adoptifs, un manque d’entrain et une profonde aversion pour les mensonges.
Ce n’est qu’à onze ans qu’elle pardonna réellement à ses tuteurs – elle leur avait déjà pardonné, mais disons que le feu de la haine caché tout au fond d’elle s’était éteint vraiment à ses onze ans – lorsqu’elle reçu sa lettre pour entrer à Lomilendë, une école de magie réputée. Son père et sa mère n’osèrent pas s’opposer au choix de leur fille après tout ce qu’ils avaient osé lui faire subir.

Loisirs/Passions : Profiter du grand air, partir à la recherche de l’inconnu
Phobie(s) : Perdre des êtres chers
But(s) ou Projet(s) Futur(s) : Aucun, à perdu un peu le goût de la recherche du bonheur.


Caractère : Son caractère, autrefois doux et sensible, à laisser la place à un caractère plus fort et plus méfiant. Mélusine a perdu ce goût pour le bonheur et à la fâcheuse tendance à voir la vie comme une suite d’actions plus ou moins bonnes ou mauvaises sans grande conséquence sur le résultat finale, car tout le monde aboutit au même point : la mort. Il suffit juste de tenter d’améliorer sa vie pour accéder à un semblant de bonheur. Méfiante vis-à-vis des gens qu’elle rencontre, la fillette évite de se lier d’amitié trop rapidement. Souvent apprécier par les autres pour son humour, sa gentillesse et son charisme, ce n’est pas pour autant qu’elle apprécie les gens qu’elle côtoie et le leur dit franchement. La jeune élémentaliste possède un cruel manque de tact de ce côté-là ; tout ce qu’elle pense, elle le dit. « Ca fait mal ? Et bien, trop tard ! C’est dit. » Niveau scolaire, Mélusine est une élève très intelligente et très douée, du moment qu’elle reste motivée et qu’elle apprécie ce qu’elle fait. Si ce n’est pas le cas, elle jouera les vraies tires aux flancs, ce qui arrive plutôt souvent.
Physique : De petite taille, très fine, peut-être trop, elle possède un certain charme et une certaine beauté qui peut plaire ou non, suivant les goûts. Sa taille et son air enfantin donnent souvent l’envie de la protéger car on y voit une fragilité cachée. Méfiez-vous des apparences… Brune, ses cheveux sont courts et cachent un côté de son visage. Dans ceux-ci se tient, le plus souvent, une magnifique fleur blanche. Des yeux gris, mélancoliques, trônent sur son visage fin. Son sourire ne s’affiche que rarement lorsqu’elle est seule. Entourée, elle le revête souvent, mais est-il sincère ? En général, elle porte des vêtements de couleur blanche.

Signe(s) Particulier(s) : Rien de particulier

Section Souhaitée : Manawyddan
Statut : Elève de première année

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