Profil- NOM COMPLET : Amélia
- AGE : ?
- DATE DE NAISSANCE : 11 août
- NATIONALITÉ : inconnue
- STATUT : La plus fidèle servante d’Elizabeth Báthory de Ecséd
Magie- TYPE D'ART : Son immortalité et son aisance dans les soins ne semble pas relevé d'un Art particulier.
Portrait- PERSONNALITÉ : Amélia porte en elle un sentiment persistant d'incomplétude. Elle est en quête constante de réponses à des questions qu'elle ne peut formuler clairement. Une profonde solitude l’habite sans en comprendre la raison. Cette quête intérieure et le sentiment de déconnexion qu'elle éprouve par moments peuvent la rendre distante et distraite. Souvent perdue dans le méandre de ses pensées, elle cherche inconsciemment à reconstituer les fragments effacés de son passé. Lorsqu’elle y parvient, ses souvenirs refont surface de manière chaotique et laisse place à des épisodes de folie. Les images et les émotions se bousculent alors dans son esprit et la plonge dans une confusion troublante qui la désancre de la réalité. Considérant son rôle de servante comme une partie essentielle de son identité actuelle, sa dévotion et sa loyauté envers sa maîtresse brûle en elle d’une ferveur inébranlable. Sa confiance aveugle en la Comtesse la pousse à la protéger coûte que coûte même si cela signifie exécuter des actes étranges ou inappropriés.
- FAMILLE ET AMIS : Actuellement, Elizabeth Báthory est sa seule famille. Par extension, elle chérit les enfants de sa maîtresse comme les siens et respecte son mari, même si elle reproche parfois à ce dernier de ne pas être assez dévouée à la Comtesse.
- DESCRIPTION PHYSIQUE : Amélia possède une silhouette gracile et élancée. Elle porte des robes modestes, typiques de son rôle de servante, mais qui n'atténuent en rien sa beauté singulière. Sa démarche est fluide, légère et silencieuse, donnant l'impression qu'elle glisse sans effort à travers le monde qui l'entoure. Pour faire honneur à la condition de sa maîtresse, une certaine grâce discrète émane de ces moindres gestes. Sa peau pâle et douce révèle la subtilité de ses traits et contraste avec ses cheveux sombres qui lui donnent une apparence presque fantomatique. Son visage capture une certaine mélancolie qui témoigne de sa quête intérieure incessante. Sa chevelure obsidienne s’écoule le long de son dos jusqu’à la naissance de ses hanches.
HistoireAoût 1565 – de Brno, Royaume de Bohème à Nyírbátor, Royaume de HongrieSon exile vers l’est l’emmena se perdre dans les contrées hongroises. Il fallut une quinzaine de jours à Amélia pour atteindre les alentours de Nyírbátor. Son passé proche se floutait de plus en plus dans sa mémoire. Elle ne se rappelait que peu de son errance qui l’amenait de village en village où elle proposait modestement ses connaissances en herboristerie contre un gite et couvert éphémère.
Dans ces contrées, elle y fit la plus particulière des rencontres ; une rencontre qui allait bousculer le cycle immuable de sa vie.
Parmi l’étendu d’herbe, une petite fille - qui devait être âgée d’à peine 5 ans – caressait une chatte noire qui tournait frénétiquement sur elle-même à la recherche incessante de sa main. Les yeux pétillants de l’animal s’arrêtèrent sur Amélia lorsqu’elle s’accroupit aux côtés de la petite fille imperturbable.
- Qu’elle a l’air affectueuse, quel est son nom ?
- Je ne sais pas, admit l’enfant. Mais elle m’obéit parfaitement. Dors !
Dans un souffle, la créature tomba au sol. Ses poumons ne se remplissait plus d’air. Son corps ne bougeait plus d’un millimètre. Seuls ses poils valsaient à la guise de la légère brise soufflante.
- Réveille-toi !
A l’ordre de la petite, la féline se redressa à nouveau en quête d’attention charnelle. Amélia resta sans voix devant cette maîtrise de la vie et de la mort. En cherchant dans ses souvenirs, elle se rappelait vaguement avoir assisté à des actes de nécromancie, mais jamais issu d’un pareil talent.
- Tu n’as pas de parents ?
Le regard accaparé par les allers et venues de l’animal, la fille pointa nonchalamment le doigt vers le château environnant.
- Je suis Amélia. Qui es-tu toi ?
- Elizabeth.
Sans un mot supplémentaire, Amélia se releva et lui offrit sa main. Ensemble, elles se dirigèrent vers l’incroyable bâtisse qui abritait la famille la plus riche du pays, abandonnant la créature qui finit par gire sur le sol.
Les parents remercièrent la jeune femme pour le retour d’Elizabeth. Remarquant l’attachement de leur fille à cette étrangère qui ne craignait pas ses capacités hors norme, la baronne et le baron décidèrent de confier la tâche de nourrice à Amélia. Elle accompagna ainsi la Comtesse dans chaque étape de sa vie – sans prendre une seule ride – et ne la quitta plus ; de son mariage, à la naissance de chacun de ses enfants en passant par la création de la légendaire Lómilendë.