La fête bat son plein, enfin l'orgueilleuse se montre...

Dans les méandres de rêves sans fin…

Cours… Cours… Cours…
Cherche… Cherche… Cherche…

* C’est donc ça… *

STOP

Ce matin-là, Vanina se réveilla en sursaut dans son lit de satin. C’était le jour du bal, mais elle n’y pensait pas. Une lettre lui était parvenue la veille au soir, un écrit personnel de sa sœur jumelle. Cette lettre l’avait perturbée, la nipponne y avait pensé toute la nuit et à son réveil, oubliant le bal se déroulant dans la soirée, la directrice s’absenta du château. Ce n’est que le soir, vers vingt heures, que la jeune femme rentra au château. Son apparence avait quelque peu changé, ses cheveux étaient devenus d’un noir vif et son teint fortement pâle était devenu blanc. Son allure était devenue quelque peu plus japonaise.

Ne croisant personne dans les couloirs, la japonaise se souvint du bal de Noël de l’école. Soudain pressée, Vanina disparut dans ses appartements pour se rendre présentable. Malheureusement, elle n’avait plus le temps de retrouver son teint et ses cheveux d’origine. A l’aide d’un peu de magie, elle s’habilla d’une robe noire assortie à sa nouvelle chevelure. Celle-ci était comme aux habitudes vestimentaires de la chamane, courte, envoûtante et sensuelle. Un voile fin terminait sa robe à la hauteur de ses genoux. Une partie de ses cheveux étaient attachés à l’aide de deux baguettes, l’autre partie retombait sur ses épaules. Ces derniers étaient lisses et volumineux.

Enfin prête, Miss Tsukiyo se rendit aux festivités. D’un sourire moqueur, elle rejoignit sa place saluant quelques unes de ses connaissances. Tous semblaient surpris par le nouveau look adopté par la responsable de Wahei, en cette occasion.

[Suite de "Danser avec une inconnue, au milieu des âmes en peine"]

Cassis ne s'attendait pas à un tel changement de la part de son cavalier, pensant qu'il allait vraiment la laisser seule, et fut d'ailleurs ravie de cet "imprévu". Elle ne lisait plus ses pensées depuis un moment déjà, ne jugeant pas cela nécessaire. Elle n'en avait pas besoin pour être certaine que le chaman tenait au moins un peu à elle.

Il l'emmena auprès de Mlle Tsukiyo, qu'elle salua poliment avant que Karell pose une question à sa directrice. Question que la jeune nécromancienne ne saisit pas tout de suite et qui la surprit."vous les voyez aussi n’est-ce pas ?". Elle fronça légèrement les sourcils et, quelque peu involontairement, lut ce qu'elle voulait savoir dans les pensées de son ami. Etonnée d'avoir réussi à faire cela sans vraiment le désirer, Cassis se promit d'en parler à Erzèbeth lors de leur prochain cours de télépathie. Quoi qu'il en soit, elle comprit la situation, et en était plutôt rassurée. Elle ne tenait pas à rester debout là, sans rien comprendre à ce qui se disait. Alors, Karell parlait bien des esprits qu'il avait aperçus.

La Suédoise ne comprenait tout de même pas tout, ne maîtrisant pas assez bien ses pouvoirs pour cela. Pourquoi le chaman s'inquiétait-il ? N'ayant jamais réellement étudié le chamanisme, la jeune fille ne pouvait pas le savoir. Elle songea bien à tenter de lire dans les pensées de Vanina, mais n'essaya même pas. A quoi bon utiliser des dons que l'on maîtrise encore mal sur quelqu'un de bien plus puissant que soi... Renonçant à tout comprendre, la jeune fille se contenta de suivre la conversation, tant bien que mal.

Valandra n'avait pas réussi à se lever, donc elle arriva très tard au bal de Noël. Elle arriva habillée d'une robe - et oui étonnant n'est-ce pas - noire - encore plus étonnant, des souliers à talons aiguilles hauts de sept centimètres et ses cheveux n'étaient pas attachés et elle n'eut pas besoin de forcer sur le maquillage vu qu'elle était très belle de nature. Arrivée à la salle, elle passa devant Madame la deuxième directrice qui, selon elle, question caractère, ne devait pas arriver à la cheville de Madame La Comtesse Erzèbeth, Sa directrice préférée...

"Bonjour Madame la seconde directrice que je rencontre, je suis Valandra Yroko si jamais vu n'avez pas entendu parler de moi auprès de Madame Nàsdy... Vous devez être Madame Tsukiyo ?"

Elle n'écouta pas vraiment la réponse de la directrice qui ne devait, pensait-elle, plus tarder... Elle regarda toute la salle qui était vraiment bien décorée, la table de friandises et toutes autres choses qui s'y trouvaient avaient l'air délicieuses... Son regard se posa sur Cassis et Karell qui se trouvaient à côté de la directrice donc aussi à côté d'elle mais elle n'avait pas fait attention à eux en entrant... Elle adressa un léger sourire à Cassis et un signe de main à Karell puis elle regarda la directrice...

La sombre femme regardait déambuler au rythme de la belle musique les couples qui dansaient doucement et simplement. D’autres consommaient quelques boissons par-ci, par-là, en discutant de tout et de rien, supposait la directrice.

Les vingt heures trente s’approchèrent de plus en plus et Vanina semblait de plus en plus tendue et préoccupée. Karell Corera, un de ses élèves, accompagné d’une jeune fille, s’approcha d’elle et ils la saluèrent.

Le chaman lui posa pourtant une certaine question qui surprit légèrement la jeune femme.

« Et que vois-tu exact… »

Sa phrase fut sauvagement interrompue par l’arrivée d’une nouvelle élève inconnue de Vanina. Celle-ci l’appela Mademoiselle la Seconde Directrice. Sans aucun doute, c’était une nécromancienne et qui plus est, la demoiselle semblait aussi arrogante que sa propre directrice.

« Bonjour… Oui je suis bien Vanina Tsukiyo. Non je n’ai pas entendu parler de toi… Nous sommes dans une discussion qui ne te regarde pas, alors je te prierais d’aller faire un tour si tu souhaitais juste te présenter, puisque tu ne sembles pas t’intéresser à ma personne de toute manière. »

D’un geste, la japonaise lui pria de s’en aller, mais ajouta au passage :

« Si tu souhaites vraiment me parler je serai ravie que tu passes par mon bureau, petite. »

Elle fixa à présent Cassis qui semblait perdue dans cette conversation, puis reporta son regard sur son élève, attendant une réponse à son interrogation.

Valandra fut très surprise de la réaction de la Directrice, elle ne pensait pas qu'elle avait un si mauvais caractère, mais bon, si elle voulait se passer pour plus arrogante et intelligente que Madame Nàsdy, elle pouvait bien rêver, elle ne lui arrivait même pas à la cheville même en l'envoyant- indirectement- c... (Désolé du langage). Val répliqua tout de suite...

"Ho, mais oui, bien sûr, mais de toute façon, Cassis à l'air tellement perdu que votre discussion ne doit pas être si passionnante que ça... A moins qu'un mort vienne de se réveiller, je ne suis pas intéressée mais je voulais juste faire votre connaissance, ce qui est la moindre des choses quand on croise une directrice qu'on ne connaît pas..."

Elle leva la tête et tourna les talons, elle se dirigea à présent vers le bar et se servit un grand verre de jus de pomme vu quelle adorait ça... Elle s'appuya contre la table et regarda les trois personnes à l'autre bout de la salle discuter de tout et n’importe quoi.

°Roo, Très chère Cassis que j'adore tellement fort, si tu m'entends, tu ne voudrais pas venir boire un petit verre avec moi même si on ne s'apprécie pas des masses ? Hein, si oui, tu te retournes comme si de rien était et tu viens te chercher un verre...°

Elle continua à fixer les trois du fond et elle attendit une réaction rapide de Cassis...

Alors que Vanina allait répondra à la question de Karell par une autre interrogation Valandra débarqua et les coupa. Le jeune Equatorien aurait peut être réagit si il n’y avait pas … mon dieu, au moment même au la jeune fille partait en direction du bar, chassé purement et simplement par la belle Japonaise des … Des fantômes surgirent du sol dans un râle affreux. Karell poussa un cri, qui ne fut fort heureusement entendu que par les personnes proches étant donné que Yezekaël venait d’ouvrir le banquet et que l’agitation qui s’en suivit couvrit l’exclamation du jeune chaman. Karell se retourna presque violemment vers sa directrice, une lueur suppliante dans les yeux. Mais la il vit, elle aussi ! Elle savait, les voyaient. Le noiraud se risqua a se retourner et vit des esprits représentants des jeunes gens abordant les uniformes de Santa Via s’agripper au robes des présents sorciers, mais ceux-ci ne sentaient rien et ne voyaient rien. Les ectoplasmes avaient des visages torturés, des habits déchirés soudain on entendit d’autres cris d’effroi, puis une vague de panique parmi des élèves bien ciblé. Les chamanes. Donc tous les chamans les voyaient ! A nouveau l’Equatorien poussa un cri d’effroi lorsqu’un fantôme a moitié déchiqueté s’approcha de lui en murmurant des terribles appels à l’aide. Cassis lui mit la main sur l’épaule et répéta des incessants « Ca va ? Que se passe-t-il ? ». Mais le jeune Chaman était incapable de répondre, les yeux en larmes il fixa Vanina et dans un souffle la supplia

"Je vous en supplie arrêtez tout ça"

A ce moment précis Karell compris, il savait, c’était pourtant incroyable, impossible ! Mais pourtant indaignable… Santa Via, la deuxième école mondiale venait de tomber.

Valandra qui sirotait son jus de pomme bien tranquillement dans son coin à l'écart des autres se qui la mettait hors de sois, sursauta au moment ou Karell poussa son deuxième cri, elle le regarda plissant le yeux.

°Mais qu'est-ce qu'il peut bien avoir ? Il a des crises, des spasmes ? Il voit des morts ou quoi... Personne ne peut crier pareillement...°

Elle s'approcha vers le petit groupe de trois qui se trouvaient toujours au milieu de la pièce et regarda la directrice qui l'avait "repoussée" il y avait environ cinq minutes... Puis elle regarda Cassis qui était encore plus affolée qu'elle.

"Tu sais ce qu'il a ? C'est ton petit copain, tu dois bien le savoir après tout..."

Elle regarda Yezekael qui venait d'entrer mais elle reposa très vite les yeux sur Cassis attendant encore une réponse...

Cassis avait tout d'abord ignoré Valandra, refusant de laisser Karell. Elle pensait sans doute qu'il avait besoin d'elle, alors qu'elle ne comprenait qu'à moitié ce qu'il se passait et qu'elle ne savait absolument pas quoi faire. Elle regardait le garçon avec inquiétude, quand il cria. Elle posa sa main sur l'épaule du chaman et le pressa de questions qui restèrent sans réponse.

- Karell, qu'est ce qu'il y a ? Ca va ? Dis-moi ce qu'il se passe, Karell, s'il te plaît...

Peu de temps après, Valandra revint et posa une question à la petite nécromancienne qui la regarda froidement avant de répondre.

- Je n'en ai pas la moindre idée. Laisse-le tranquille s'il te plaît, tu vois bien qu'il ne va pas bien...

Puis, se tournant vers Karell, elle lui murmura doucement qu'elle allait le laisser seul avec Mme Tsukiyo, se sentant un peu de trop dans cette conversation où elle ne comprenait rien. Après lui avoir souhaité bonne chance, elle se dirigea vers Valandra.

- Si nous allions parler un peu plus loin ? Je commence à avoir soif...

Valandra n'était pas bête, elle voyait bien que Karell n'était pas bien mais, malgré sa froideur, et son air de "je m'en foutisme", elle appréciait quand même un tout petit peu Karell et ne le montrant pas vraiment et l'ayant dit de façon très brève, elle s'inquiétait pour Karell. Quand Cassis lui proposa d'aller boire un verre, elle accepta avec hésitation mais bon, si Cassis qui connaissait mieux Karell qu'elle pensait qu'il fallait le laisser seul, elle partit avec elle vers la table où était disposé toutes les boissons qui pouvaient exister. Val se resservit un jus de pommes mais cette fois, son verre était beaucoup plus grand qu'avant et elle se tourna vers Cassis.

"Que voulez-vous boire très chère ?"

Valandra aimait bien imiter sa mère mais quand elle l'imitait, elle pensait plus à Madame Nàsdy en attendant une réponse de Cassis, Valandra regarda derrière elle pour voir se qui se passait avec le pauvre Karell, il était toujours à moitié par terre, suppliant La seconde directrice, qui avait un sacré caractère mais elle pouvait faire tout les efforts du monde, il ne rattraperait jamais celui de Madame la meilleure directrice qui n’était autre que La comtesse Erzèbeth Nàsdy!

Seul, Karell se retrouvait seul, horriblement délaissé, noyé dans ses sanglots étouffés. Qui et pourquoi ? Et comment ? Tant de questions qui se bousculaient sous ces mèches noires et ce visage de porcelaine. L’Equatorien n’avait plus de force, vidé par cette soirée éprouvante et toutes ces visions d’horreur, à peine était il arrivé ici, à Lómilendë, qu’il avait envie de repartir … de fuir. Toujours blanc et tremblant le jeune Chaman se dirigea vers le bar là ou Cassis et Valandra buvait ensemble, d’une voix faible il s’adressa à Mlle Key

"Je vais y … aller. Mais le … il fallait apporter un … enfin tu vois…"

Bafouillant et se sentant plus bête à chaque mot le Sud Américain arrêta de tenter de parler et tendit un paquet à la jeune fille. Une boîte carrée emballée méticuleusement dans du papier violet. Surprise Cassis comprit que Karell voulait parler du cadeau que chaque participant devait apporter et offrir. Au moment ou le papier mauve tombait sur le sol et la boîte révélait son contenu le jeune Corera c’était déjà retirer et tentait de sortir, de s’en aller. Cassis venait sûrement de découvrir une feuille, une sorte de bon signé par l’animalière attestant qu’un chat l’attendait à la boutique, payé. Karell avait fait avec les maigres moyens de sa famille, le félin était donc de basse gamme. Ce qu’il pouvait être stupide, il n’aurait rien du lui offrir, il s’était ridiculisé et elle méritait tellement mieux ! Des larmes commencèrent à couler sur les joues du noiraud qui avait presque atteint les grandes portes

Cassis s'éloigna jusqu'au bar, accompagnée de Valandra. Lorsque cette dernière lui demanda ce qu'elle souhaitait boire, la petite nécromancienne hésita un instant, avant de se décider. Avant de répondre, elle jeta un rapide regard à Karell, se demandant si elle avait bien fait de le laisser seul.

- Je vais prendre un jus d'orange.

L'élève prit un verre et se servit, puis garda le silence, ne sachant pas réellement que dire à cette fille avec laquelle elle ne s'entendait pas vraiment. Elles devaient bien avoir des choses en commun, oui, mais lesquelles ? Cassis n'était pas certaine de réussir à le savoir un jour. Elle but son verre en silence, regardant tantôt les élèves autour d'elle, tantôt Valandra, tantôt Karell, qui ne tarda pas à bouger et à se diriger vers les deux nécromanciennes. Cassis crut d'abord qu'il avait soif, mais elle se rendit rapidement compte de son erreur.

Il s'adressa à elle d'une voix tremblante, et la fillette n'eut pas le temps de réagir, qu'il partait déjà en courant, laissant tomber le cadeau qu'il voulait lui offrir. Cassis déposa son verre sur le bar, se baissa, pour découvrir un bon signée par Mlle Natori, indiquant qu'un chat l'attendait à l'animalerie. Sans voix, la petite fille ramassa la petite feuille et se redressa. Elle savait pertinemment que les moyens de Karell étaient limités, et un chat n'était généralement pas vraiment bon marché. Touchée, elle n'attendit pas une seconde de plus et s'élança à la poursuite de Karell, qu'elle rattrapa finalement juste après les grandes portes de la salle. Elle tira son bras pour l'arrêter, et se rendit enfin compte du fait qu'il pleurait. Sans réfléchir plus longtemps, elle le prit dans ses bras.

- Karell, merci... Si tu savais à quel point ça me fait plaisir... Ne pleure pas s'il te plaît. Dis, tu viendras le chercher avec moi, ce chat ? Ca serait sympa...

Valandra qui n’avait pas bougé depuis un très long moment était restée perdue dans ses pensées, d’ailleurs, elle ne fit même pas attention à Cassis qui était déjà repartie. Elle buvait machinalement son jus de pommes sans même s’en rendre compte. Un bruit, sûrement un claquement de porte, la fit sortir de sa rêverie profonde. Elle observa à nouveau la salle et ses grands yeux bleus s’arrêtèrent sur les deux amoureux. Elle se dirigea vers eux, enfin, elle avait porte pour but mais elle voulait quand même aller les dire adieu en partant, c’était la moindre des choses. Elle passa à deux mètres d’eux et leur dit un petit « bonne nuit ». Arrivée à la hauteur des escaliers, elle se rendit compte qu’elle avait oublié le cadeau.

« Zut, quelle cloche ! J’ai oublié le cadeau pour Karell. »

Il est vrai qu’elle ne le connaissait pas beaucoup, elle l’avait vu une fois dans les couloirs auparavant et aussi au duel mais ils ne s’étaient pas parlés sauf un petit « salut » de temps en temps. Elle monta les escaliers à toute vitesse essayant de ne pas tomber en loupant une marche par-ci par-là. Une fois dans son dortoir, elle prit une valise, l’ouvrit, la vida de tout son contenu, et prit le livre qui était tout au fond. L’emballage n’était pas cassé, heureusement pour elle. Elle se dépêcha de redescendre espérant que Karell ne soit pas partit. Elle s’arrêta devant un miroir pour se coiffée et entra à nouveau dans la salle. Le chamane et sa camarade de section n’avaient pas bougé d’un poil. Elle passa à côté de Cassis, lui adressa un petit sourire satisfait.

« J’ai quelques choses à te dire... »

Elle n’attendit pas de réponse. Elle prit Karell par le bras et le tira gentiment à l’autre bout de la pièce. Elle lui tendit le cadeau.

« C’est pour toi ! »

Il l’ouvrit, c’était un livre sur lequel un pouvait lire de belles lettres d’or en Espagnol : El chamanismo !

« J’espère que ça te fait plaisir… »

[HJ]Pour la traduction Espagnole, je ne suis pas du tout sûre ! :S[HJ]

Soudain une main le retint. Karell se retourna, le visage lumineux et si beau de la douce Cassis le fixait. Saisit d’une vague de honte – pleurer pour si peu ? – il baissa les yeux, mais continua à sangloter. Puis, sans crier gare, elle le prit dans ses bras. Sous le choc, immédiatement le noiraud arrêta de pleurer. A sont tour il mit ses bras autour de la jeune fille et la remercia :

"Merci … je … suis désolé. Je viendrai avec plaisir le chercher avec toi."

Soupira t’ail dans le creux de son cou. Et les deux jeunes gamins insouciants restèrent là, immobile, dans les bras l’un de l’autre lorsque qu’un bruit de talon se fit entendre. Les deux enfants se séparèrent et Karell découvrit … Valandra Yroko. Dios mío. Pensa l’Equatorien. Pas elle… enfin, cette pensée pourrait être mal interprétée, alors éclairons là. Le jeune Corera était vraiment très content de revoir la Grecque… mais pas maintenant, et pas dans ces conditions. Il avait encore les yeux rougis et il tremblait. Le noiraud afficha tout de même un sourire amical et salua la fillette :

"Bonjour Valandra"

Ignorant superbement sa collègue la nécromancienne sourit d’une manière très provocante à Cassis, puis, à son tour, elle saisit le Chamane et l’éloigna de la Suédoise. Valandra et lui étaient maintenant à une dizaine de mètres de la jeune Key qui fixait son « amie » d’un regard meurtrier. Et là, à la plus grande surprise de Karell Valandra lui tendit un cadeau ! Et pas n’importe quel cadeau ! Un livre sur le Chamanisme en espagnol ! Bouche bée, le noiraud prit fébrilement le bouquin, le feuilleta rapidement et se rendit compte qu’il s’agissait d’une œuvre unique, et pas bon marché. L’hispanophone murmura un :

"Es magnifico"

Puis, sans réfléchir il prit la Greco-japonaise dans ses bras et la remercia :

"Oh merci mille fois Valandra ! Vraiment, si tu savais comme ça me fait plaisir !"

Tout sourire le Sud-américain fixa la belle fille et lui sourit. Jetant un coup d’œil à sa montre il vit qu’il était très, très tard, ou très tôt. Karell prit donc congé des deux nécromanciennes. Il remercia encore une fois Valandra et lui souhaita une merveilleuse nuit, et, en passa à côté de Cassis il s’arrêta lui prit une main et lui dit :

"Merci pour tout Cassis. Cette soirée à été magnifique… Bonne nuit"

Et sur ce dernier mot, il laissa parler sa joie et déposa un rapide baiser sur une des joues de la Suédoise avant de disparaître dans les escaliers de Lómilendë qui le mèneraient à sa salle de Section située à Sous-sol. Tout en descendant gaiement les marches, sont livre dans la main gauche, il oublia presque les horreurs qui s’étaient passées au bal et pensa, rêveur à la belle Cassis et à la belle Valandra.

[HJ : C'est tout à fait juste Smile

]

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