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 Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé

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Hannibál Masaryk

Hannibál Masaryk
Lómilendë 4.0


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MessageSujet: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeLun 9 Mar 2015 - 22:34
[HS : Suite de la "promenade" ainsi "qu'errances nocturnes" et "pharmacopée" qui se sont déroulés parallèlement] 

Sofía accepta l’invitation d’Hannibál et ils se rendirent sur le champ aux sous-sols où le nécromanien réalisait la plupart de ses expériences. En chemin ils ne parlèrent pas, chacun mué dans un silence pensif. L’espagnole, tout aussi excitée que le hongrois, se demandait certainement ce qu’elle allait voir. Le neuropsychologue pour sa part avait hâte de pouvoir profiter comme il se devait des compétences pharmacologiques de sa collègue.

Ils arrivèrent donc bien vite au rez-de-chaussé grâce aux ascenseurs, ils s’engouffrèrent ensuite dans les entrailles de Lómilendë lorsque soudain le hongrois stoppa net la brune. Une bourrasque indubitablement d’origine magique les décoiffa. Il y avait au moins un autre sorcier dans les environs. Aux aguets il tendit l’oreille. Il sentit immédiatement Sofia se crisper, réflexes bien ancrés, l’ancienne lieutenant était prête à en découdre. Elle se débarrassa de ses clinquantes breloques, noua ses cheveux et prit les devants. Concernant les intrus, il pouvait très bien s’agir de collègues mais au fond, les deux comparses savaient que non. Il n’y avait que très peu d’initiés et Hannibál cru reconnaître la nature du sort d’air qui avait été lancé : un enchantement type fil d’Ariane. Pratique, c’était incontestable, des initiés n’auraient néanmoins jamais eu besoin de l’utiliser.

L’élémentaliste ouvrit donc la marche, ils avancèrent prudemment, aux aguets. La source magique se rapprochait, le neuropsychologue le sentait. Le hongrois l’avait déduit mais l’espagnole lui donna confirmation lorsqu’elle énonça que l’autre élémentaliste à l’œuvre était puissant. La pharmacienne jeta un ingénieux sort qui bloqua le passage de sortie d’un épais mur de glace. Les intrus étaient bloqués. Du moins, c’est ce qu’il pensa, seulement, au bout de quelques minutes ils se rendirent compte que les fouineurs leur avait échappé de peu. La magie était fraîche. Conscients qu’ils étaient seuls, ils se détendirent. Hannibál, dont le cerveau marchait à toute vitesse demanda soudain.

Señora Santa Cruz, est-ce que vous arriveriez à tracer le sort d’air lancé ? ll pourrait nous mener à nos amis.

L’élémentaliste sourit, acquiesçai et s’exécuta. L’espagnole murmura une incantation et soudain, un fil rouge, se dessina, flottant dans les airs, il menait hors des caves. Ils le suivirent, à la course, arrivant bien vite à l’étage Nyx où il s’évaporait.

Attends… J’ai oublié quelque chose. Tu permets ? 

Flash. Quelqu’un venait de prendre une photo ici, il y avait définitivement un problème. Hannibál et Sofia parcoururent les quelques mètres qui les séparaient des intrus. Le cœur du neuropsychologue battait la chamade. A l’angle d’un couloir ils tombèrent sur deux jeunes gens. L’une était blonde, l’autre châtain. La femme était humaine, le jeune homme sorcier. Tous se dévisagèrent en silence, pétrifiés. La pharmacienne et le chef de service savaient très bien qu’ils étaient les fouineurs. Que devait-il faire ? Hannibál réfléchit à toute allure. Concrètement ils n’avaient peut être rien vu et ils ne les avaient pas surpris dans les caves mais au milieu de Lómilendë, à l’étage Nyx. Les caves avaient beau être interdites d’accès, c’est un étage sous elles que tout se déroulait. Décidément, l’idée de ces « étages tampons » qui séparaient ceux où tout de passait du reste du château était une idée de génie. Par contre, s’ils avaient vu quelque chose, ils devraient être éliminés sur le champ. Résultat, le tout était de savoir ce que les deux fouineurs avaient – ou non – découvert.Apathique quoi qu’un brin froid et intimidant, le chef du service 5 brisa l’oppressant silence qui régnait. 

Peut on savoir ce que vous faites ici, à ces heures ?

Sofia s’était légèrement détendue mais restait sur ses gardes. Hannibál lui était passé devant pour se rapprocher des deux fureteurs, elle était désormais légèrement en retrait. Les explications que les deux jeunes donneraient en guise de réponse définiraient leur sort et le neuropsychologue eut le sentiment qu’ils l’avaient très bien compris. 


Dernière édition par Hannibál Masaryk le Lun 16 Mar 2015 - 21:10, édité 2 fois
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Arkann Amargànt
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeMar 10 Mar 2015 - 18:51
Les évènements s'étaient radicalement précipités à partir du moment où Kate avait été prise de la lubie de rentrer. Un baiser improvisé plus tard, Arkann et elle étaient en effet entrainés par un courant d'air vers la sortie des sous-sols. Si cela n'avait tenu qu'au brun, il serait resté plus longtemps. A supposé qu'ils se soient sérieusement approchés du secret que renfermaient les soubassements du château, ceux qui le gardaient avaient dû s'en trouver avisés d'une manière ou d'une autre. Et y retourner serait assurément plus ardu. Pire que tout, on les aurait à l'oeil. Et on leur ferait payer leur audace. Parce que c'était désormais manifeste, il l'avait ressenti. Sous les pieds des occupants de Lomilendë: du lourd. Du très lourd.

Pensif, mais à nouveau d'humeur constructive maintenant qu'il avait eu droit à l'embrassade de la star, l'Amargànt fut déconcerté lorsque ses yeux se mangèrent le flash d'un téléphone portable qu'il n'avait vu surgir de nul part. Katheryn était-elle aussi magicienne? Dans tous les cas, ils étaient arrivés à bon port au 5e étage.

Ou pas.

Car à cet instant précis retentit alors une voix apathique et glacée, qui vint coupée court aux adieux du couple d'explorateurs. Elle avait un petit côté dérangeant, presque intimidant. Arkann ne connaissait son propriétaire ni en blanc ni en noir, mais quelque chose le laissait croire qu'il venait de rencontrer son plus gros problème depuis qu'il s'était pointé à Lomilendë.

- Euh... des photos!, lâcha le garçon, d'un ton dégagé et l'air aussi débile que possible, en réponse à la question.

Il savait bien sûr qu'il ne répondait aucunement à l'interrogation véritable de l'autre, et que là il venait de lui fournir l'info la plus bateau qu'il soit. Mais pour jouer au con, il était plutôt bon lorsqu'il s'y mettait.

Qui était la femme derrière le grand noiraud, il n'en avait pas la moindre idée, encore qu'il eut la vague impression de reconnaître à ses vêtements la personne qui arpentait le parc du château avant qu'il ne se décide à se lancer dans l'aventure qui l'avait au final mené là. Elle, c'était une élémentaliste, aucun doute. Lui... il avait une aura qui ressemblait un peu à ce qui se dégageait de Selena. Alors ça devait surement être un nécromancien, mais il n'aurait pas mis sa main au feu. Il pouvait aussi très bien s'agir d'un chaman.

- Et nous, peut-on savoir qui vous êtes?

Arkann avait un brin d'appréhension à l'idée de s'être attiré de vrais problèmes dès les premiers jours de son internement. Les deux adultes, savaient-ils que lui et Kate venaient de se payer une visite privée des caves? Qu'ils avaient compris que quelque chose se tramait, plus bas que bas, dans tous les sens du terme? Si oui, qu'est-ce qui les avait prévenu? Comment étaient-ils remontés jusqu'à eux? Et... qu'allaient-ils faire? 

En tout cas, il valait mieux rester sur ses gardes. Et Arkann, sous son apparence de crétin certifié bac + 10, observait en réalité avec sa meilleure attention les moindres faits et gestes des inconnus. 
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Katheryn Lafferty

Katheryn Lafferty
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeMer 11 Mar 2015 - 17:16
Repérés… Ils avaient flânés plusieurs heures facilement dans les sous-bassement de Lómilendë sans être inquiétés et ce n’est qu’une fois arrivée à la fin de leur petite escapade qu’on les démasquait. Kate estima qu’ils avaient quand même eu de la chance… ou alors ? Avait-il été repérés plus bas, mais rattrapés seulement à cet instant ? L’actrice ne rajouta rien à la déclaration de son compagnon nocturne. Après tout, c’était certainement une très bonne idée. Les deux patients ne savaient pas à quels moments ils avaient été surpris. Et ils étaient effectivement en train de prendre des photos. Lorsqu’Arkann interrogea l’identité des deux « inconnus », l’actrice observa plus attentivement le noiraud à la peau pâle.
 
« Docteur Hannibàl Masaryk… »
 
Lâcha-t-elle doucement. Précédemment, la blonde avait effectué quelques recherches sur ce dernier, mais n’avait trouvé que des informations sur son profil universitaire et ses publications. Le personnage était hongrois selon ses souvenirs. La barrière des langues expliquait certainement le manque de renseignements plus personnels. Voilà donc le psychologue à l’agenda si chargé qu’il n’avait même pas pris la peine de passer le premier jour de son arrivée. La star aperçut derrière le sorcier une femme qu’elle reconnut assez rapidement.
 
« Oh ! Madame De Santa Cruz ! Quel plaisir de vous revoir si vite ! »
 
Kate ne put s’empêcher de remarquer que la pharmacienne ne portait pas ces insupportables colliers. Elle afficha un sourire charmant qu’elle maîtrisait à merveille au contraire de son interlocutrice qui s’était forcée pratiquement tout l’après-midi. Peut-être que son petit cadeau particulier permettrait aux deux fouineurs d’atténuer leurs problèmes ? Rien n’était moins sûr. Etrange que les deux membres du personnel se soient retrouvés tous les deux aussi tard… Kate se doutait que l’explication du shooting improvisé pourrait ne pas suffire, mais elle savait aussi parfaitement qu’il ne servait à rien de dévoiler plus que nécessaire. Bien que toujours souriante, la star ne pouvait s’empêcher de penser à toute vitesse à différents moyens de les sortir de cette situation pénible. Si le jeune élémentaliste avait raison sur l’importance de ce qui pouvait se cacher dans les tréfonds de l’hôpital et qu’ils avaient déjà été suivis dans les caves, la situation devenait légèrement complexes.
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Sofía de Santa Cruz

Sofía de Santa Cruz
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeJeu 12 Mar 2015 - 20:32
Bien qu'ignorant la raison de leur présence en caves, la pharmacienne initiée fut ravie de se rendre compte qu'il ne s'agissait que de patients ayant joué la jeune fille de l'air et qui s'étaient octroyés une visite personnelle du château. Afin de paraître moins suspecte, Sofía se relâcha et sourit sincèrement à cette pensée, de soulagement. 
Bien, bien qu'est-ce qu'on va faire? Je ne peux pas tuer deux patients au milieu de la nuit sur une supposition. Le garçon est très clairement l'élémentaliste que j'ai détecté en bas. Il a vraiment l'air d'un demeuré. Qu'est-ce qu'une star internationale fiche avec un gars aussi crétin?
Hmf Hannibal fait dans la finesse. Loco. Plus givré et froid que mes sorts. Bon, ils mentent les deux. Vamos a jugar.

Puis l'espagnole prit le ton le plus ibérique possible, le plus agaçant qu'une espagnole extravertie pouvait faire. Elle bougeait et agissait comme une vieille mama espagnole envers ses enfants. Sofía regretta même d'avoir enlevé ses bijoux qui auraient ajouté au ridicule, et à la distraction. Elle savait que les bringuebalantes breloques attiraient l'oeil, quelle que soit la situation.

-Oh mes chéris, mes pauvres! Nous étions morts de inquiétude! Pardonnez mon collègue, le docteur psychologue Masaryqué. C'est vrai que vous faîtes peur, mais comprenez, quand le personnel de garde *avec qui je vais avoir un-deux mots pour leur incompétence à vérifier si les cellules sont remplies avant de les fermer!* a immédiatement averti mon collègue de votre disparition, il en était tout chamboulé! Il a retourné le château pour vous retrouver, le pauvre seul dans cette froide nuit d'hivers.

Elle fit une pause dramatique et reprit son souffle.

-L'établissement est si grand, et tout n'a pas encore été rénové! Díos mío, vous auriez pu vous perdre durant de nombreuses heures! Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je voulais prendre l'air quand soudain je l'ai rencontré près du hall, et nous avons entendu du raffut venant de votre étage et avons ressenti un sortilège. Nombre de nos patients ont des maladies magiques graves, dont quelques uns à cet étage. Nous devions intervenir! 
Quel soulagement de voir que allez bien et que nous avons eu plus de peur que de mal! 

Toujours souriante, mais moins chaleureuse, comme une personne qui essaye de paraître sévère mais qui ne l'est pas, elle continua:

-Néanmoins, les promenades vous sont prohibées la nuit! Vous avez choisis cette illustre demeure pour votre rétablissement, nous ferons tout pour vous aider à guérir. Il faut nous aider aussi, en respectant nos règles et consignes. C'est très clair, pas de sorties la nuit, vous vous reposez dans votre chambre et le personnel d'étage est parfaitement qualifié si vous avez des problèmes ou des crises. N'est-ce pas Mr. Masaryqué? Masaryk, perdón, la fatigue me rend confuse. Je ne suis pas présentée mon garçon, je suis la pharmacienne De Santa Cruz. Sofía arborait toujours son badge sur sa poitrine lorsqu'elle se présentait.

La pharmacienne regarda les deux patients, intérieurement elle aurait voulu démembrer le garçon pour voir s'il afficherait encore ce regard insupportablement niais, et ensuite rendre la peau de la starlette aussi rugueuse que du papier de verre, avant que l'épiderme ne fonde, se disloque, comme une dune de sable se désagrège au contact de vent. Elle l'avait déjà fait, la peau sablonneuse perlait le long des muscles révélés à l'air libre, le sable s'enfonçait dans les interstices des organes, brûlant et irritant la chair vive et terrifiant la victime qui décédait dans d'atroces souffrances. 
Elle l'aurait fait, certainement aidée ou en tout cas non-interrompue par son estimé confrère si la star n'avait pas été aussi célèbre et que sa soudaine disparition n'apporte quelques troubles sur Lomilende.

-Madame Lafferty, votre portable. C'était une voix autoritaire et ferme. Il vous est confisqué jusqu'à nouvel ordre, et vous êtes consignés dans vos chambre. Tâchez de vous reposer, et bien que cela me chagrine, cet incident sera mentionné à nos supérieurs. Ou peut-être pourrions être cléments en cette soirée tardive, Dr. Masaryk? Après tout, nous les avons retrouvés sains et saufs, nos deux petits lovers. Sofía fit volontairement un regard amusé et malicieux aux deux gênés. Une petite promenade romantique dans ce beau château et quelques petits autographes, comme je vous comprends...Enfin. Madame Lafferty, je vous raccompagne à votre chambre, suivez moi dans l'ascenseur. Vous, je vous laisse suivre mon collègue. Vous êtes d'accord, Docteur?

De Santa Cruz avait volontairement saoulé de paroles tout le monde, afin que cela se termine. Tant pis pour les recherches du Nécromancien, elle en apprendrait plus d'ici peu. La pharmacienne vérifia rapidement les photos du portable après l'avoir magiquement déverrouillé. Rien de compromettant, il serait facile de justifier cet attirail de musée stocké nonchalamment dans les caves d'une bâtisse centenaire. Ils n'étaient pas allés bien loin, mais ils allaient récidiver. Il faudrait s'en occuper, et restait à voir si cela devait être rapporté à la directrice. Rien que s'imaginer discuter de cette mésaventure avec Mme. Pendragon fit quelque peu frissonner l'espagnole, désormais harassée par la fatigue.
Elle se jeta cependant sur son lit encore habillée avant de tomber dans un bon sommeil réparateur et mérité.
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Hannibál Masaryk

Hannibál Masaryk
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeSam 14 Mar 2015 - 17:29
Ce fut l’élémentaliste qui répondit en premier. De toute évidence il voulait jouer à l’imbécile. Encore passablement à cran, Hannibál n’était pas d’humeur à rigoler, comme d’habitude néanmoins, il resta impassible. Tout forme d’émotion exprimée était un message, une information et il était bien connu que : savoir c’est pouvoir. Laisser les autres dans l’ombre, le doute et les spéculations lui laissait un avantage certain. Quand le petit impertinent demanda qui ils étaient, la blonde qui l’accompagnait répondit en murmurant le nom du neuropsychologue. Il ne lui fallut à son tour pas longtemps pour l’identifier. C’était la nouvelle, la starlette qui avait été admise tout récemment dans son service. L’humaine continua d’un ton enjoué à l’égard de la pharmacienne qu’elle avait déjà rencontré. Là aussi, le hongrois se rappela le très bon rapport qu’il avait lu à peine quelques heures auparavant que l’apothicaire en chef avait écrit au sujet de la nouvelle.

Répondant à l’interpellation, l’espagnole prit la parole. Il aurait été plus juste de dire qu’elle accapara la parole. Se lançant dans d’exaspérants monologues oscillant entre le sermon et l’humour, le neuropsychologue nota que son accent ibérique était plus prononcé. Elle jouait. Muet comme une tombe et aussi blanc que le marbre qui aurait pu la composer, le nécromancien écouta et observa attentivement sa collègue s’étaler en ordres, préoccupations et informations. Oui, Pendragon aurait écho de ces deux-là, il fallait les garder à l’œil. Sofía confisqua le portable de la blonde, bonne initiative. Elle l’intima, plus qu’elle ne l’invita, à la suivre. Elle se chargerait de la raccompagner à sa chambre. Les deux femmes disparurent donc, laissant Hannibál et le jeune patient seuls, au milieu de la nuit, dans les couloirs de Lómilendë. Une pulsion traversa le chef de service, une pulsion de mort. Peut-être devrait-il s’occuper du petit maintenant, le réduire en miettes dans l’instant. Il serra les poings imperceptiblement. Non, ce serait trop risqué. Il fallait qu’il se renseigne sur qui il était et qu’il enquête sur lui et le garde à l’œil. D’un mouvement de tête il l’intima à se mettre en marche.

Le petit bracelet qu’on lui avait mis au poignet indiquait qu’il appartenait au service 4, l’étage auxquels ils se trouvaient déjà. Sa chambre ne devait donc pas être bien loin. Arrivés devant celle-ci qui se trouvait effectivement à quelques mètres, Hannibál saisit son bras, s’approcha de lui et d’une voix froide lui susurra à l’oreille

Ton nom ?
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Arkann Amargànt
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 17:40
C'est les yeux écarquillés et la bouche pendante que le brun observa la scène qui se jouait... La femme nouvellement arrivée s'était accaparé la parole, et elle multipliait les interventions grotesques et exagérées, dans un style ibérique lourdingue, qui manqua de peu de l'achever. Si la situation ne lui paraissait pas si dramatique, Arkann aurait sans doute ri; ou pleurer. Pour la peine, il observait, désabusé, les évènements s'enchainer. Lorsque l'hispanique daigna enfin se la boucler, et qu'elle entraina Kate avec elle, le jeune élémentaliste hésita entre l'inquiétude d'être séparé de sa collègue et le soulagement de savoir qu'elle, au moins, échappait aux griffes du Professeur. Si l'élémentaliste était assurément dangereuse, a fortiori pour une non magicienne, l'hispanique paraissait plus humaine que le pâle monolithe qui se dressait devant l'Amargànt.

D'un geste de la tête, Massaryk pria Arkann de s'engager à sa suite. Aussitôt, le brun s'exécuta, sans se poser de question. Alors qu'ils marchaient tout deux dans le couloir, son cerveau était en ébullition en même temps qu'un certain stress s'emparait de lui. Qu'est-ce qu'il a en tête me concernant? ... J'imagine qu'il hésite. Il ignore ce que Kate et moi faisions dans les sous-sols, et il ne sait certainement pas non plus de quelle manière réagir pour faire au mieux. Il doit vouloir se renseigner pour prendre la décision juste. Moins il en saura, mieux cela ira. Je vais...

Arkann fut interrompu dans le cours de ses réflexions. Masaryk et lui venaient d'arriver devant la porte de sa chambre. Le brun s'apprêtait à y entrer. Mais ce faisant, une poigne ferme l'avait saisi à la hauteur du bras. Et des paroles lui furent susurrer à l'oreille, ce qui occasionna un frisson qui traversa l'échine du jeune sorcier. A ce contact physique, ses doutes avaient été aussitôt levés. Le type dégageait une aura proche de celle de Selena. Moins intense, plus sombre. Il était assurément nécromancien. Encore un chelou...

Vif et prompt, Arkann se dégagea aussitôt de l'emprise du Professeur, qu'il repoussa avec précipitation et sans trop réfléchir contre la paroi du couloir, le plaquant avec une certaine violence contre la cloison de pierres. Son regard d'un bleu pénétrant défiait celui, ténébreux, du praticien. Et sa voix martela fermement la réponse à sa question, histoire de calmer aussitôt la fureur que son geste avait dû déclencher chez son interlocuteur. Là, déjà, Masaryk avait dépassé les limites.

- Arkann Amargànt.

Les deux individus se fusillaient littéralement du regard. L'élémentaliste était inquiet, car il savait que cette soirée aurait des conséquences, plus ou moins immédiates, et qu'il y avait énormément en jeu. Ce mec cache quelque chose aux sous-sols. Il ne veut pas que ça se sache. S'il s'en prend ouvertement à moi maintenant, il doit avoir conscience que je ne me laisserai pas faire, que je suis sur mes gardes, et qu'il y aura forcément du raffut. Il va donc surement temporiser. Me surveiller. Prendre le temps de m'étudier. Et si nécessaire il autorisera toute mesure utile pour que je ne lui cause aucun préjudice. Il agira quand je m'y attendrai le moins. Fuck him. 

Finalement, la pression entre les deux hommes s'atténua. Et d'un mouvement énergique du bras, Arkann déposa sa main sur la poignée de la porte de sa chambre, appuya, tira le battant et entra, laissant l'ouverture béante. Il savait que Masaryk allait le rejoindre. Mais il n'avait aucune idée de ce qu'il se passerait ensuite. Surement allaient-ils avoir un petit entretien animé. L'un et l'autre voudraient en savoir plus. En tout cas, vu ce qui s'était produit, Arkann s'était déjà juré d'éclaircir une bonne fois pour toute le mystère des soubassement du château de Lomilendë.
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Hannibál Masaryk

Hannibál Masaryk
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeLun 16 Mar 2015 - 21:08
Le nécromancien fut surpris par la rapidité et l’excès de la réaction de l’élémentaliste qui le plaqua avec rapidité, agilité et force contre la paroi du couloir. Là, il planta son regard azur dans celui ténébreux du hongrois et énonça avec défi son identité. Arkann Amargánt. Apathique, le visage froid et inexpressif observa le jeune homme reculer pour lui redonner son espace privé. Ils se dévisagèrent en silence puis, le patient retourna dans sa chambre.

Le nécromancien le regarda disparaître derrière la porte qu’il laissa ostensiblement ouverte. Si, comme toujours, Hannibál semblait aussi dénué de vie qu’une tombe, intérieurement il bouillait de rage. Ce sale petit merdeux avait osé lever la main sur lui. Il le regrettait, très amèrement d’ailleurs. Tout dans son langage analogique indiquait qu’il s’attendait clairement à ce que le neuropsychologue le suive dans sa chambre. Hannibál n’en ferait rien. S’il y avait bien une chose qu’il avait appris dans sa vie c’était que l’imprévisibilité pouvait être une force au pouvoir terriblement déstabilisateur.

Le hongrois bougea enfin. Il esquissa deux pas en avant, mit sa main sur la poignée, dévisagea Arkann et sans le quitter des yeux, en silence, ferma la porte sur lui.

On se retrouvera petit connard. T’inquiète pas pour ça. A partir d’aujourd’hui je serai ton ombre, quoi que tu fasses, où, comment, quand et avec qui, je le saurai… Arkann.

Alors qu’il retournait à ses appartements, il sentit l’excitation si caractéristiques de ces derniers jours resurgirent. Il savait bien qu’il se devait d’être prudent, mais les choses semblaient décidées à prendre une tournure très avantageuse. Quelques petits aléas ici et là venait même épicer le tout d’un soupçon de défi mais dans l’ensemble le tableau était parfait. Il pouvait vaquer à ses occupations en tranquillité et les deux perturbations de ces dernières semaines n’avaient fait que corser le jeu. C’était un jeu dangereux et il le savait, mais sous ses airs de statue, Hannibál était un brassier de passions. Déchiré entre ses blessures, ses projets et son paraître, il était un écorché vif qui se muait dans le plus indescriptible des silences pour échapper à autrui, aux autres. Ils étaient si différents, à des milliers de kilomètres de lui.

Une fois chez lui, le nécromancien se dirigea vers sa chambre, dans sa table de nuit il saisit un petit carnet dans lequel il annota simplement :

22 Décembre 2037. A. Amargánt. Expérience 8
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Arkann Amargànt
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MessageSujet: Re: Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé   Mourra, mourra pas ? [Katheryn, Arkann, Sofía] - Terminé Icon_minitimeLun 16 Mar 2015 - 22:04
Finalement, le Professeur Masarky renonça. Il se refusa à la confrontation, sans doute conscient que ce soir, il n'avait rien à y gagner, et que partant, le repli s'imposait comme une évidence. Loin d'être naïf, Arkann réalisait néanmoins parfaitement qu'il n'avait obtenu qu'une trêve, un répit, et que dès maintenant, entre lui et l'oriental - en plus de son nom, il avait un curieux accent d'Europe de l'Est, ce Masaryk -, plus aucune paix ne serait négociable. Ils allaient se nuire à l'un l'autre, chacun à leur manière, jusqu'à ce que le neuropsychologue ou lui finisse par céder totalement, et sombrer. Cette vérité, l'Amargànt la percevait déjà sous la forme d'une effroyable intuition.

La porte de sa chambre claqua. Le martèlement des pas à l'extérieur résonna quelques secondes encore, puis il faiblit, pour finalement s'évanouir complètement. Ensuite, plus rien. Questionnement, et angoisse. 

Replié dans son lit, l'élémentaliste ne pu fermer l'oeil, rongé par un stress croissant. En tête de ses préoccupation, Kate et son devenir. Qu'est-ce que la folle du vieux continent avait bien pu faire d'elle? S'était-elle contenté de lui arracher son téléphone portable et de la cloisonner dans ses appartements? Avait-elle user de magie contre elle? Les pensées du garçon se bousculèrent et le brun soupira. 

Il était à présent nauséeux, et un point extrêmement douloureux s'était installé au niveau de sa poitrine. L'élémentaliste attrapa aussitôt son téléphone mobile, en même temps qu'il tira de sa poche une petite carte, sur laquelle on pouvait lire, en lettres d'argent, le nom de la doctorante du 5e étage, Selena Nàsdy, suivi de plusieurs indications en petits caractères. Arkann pianota quelques minutes sur son téléphone. Il finit par s'en défaire et l'abandonner sur la commode, à côté de son lit. Lové sur ses couvertures, il était devenu blême. Des tremblements se manifestèrent tout le long de sa silhouette repliée sur elle-même. Il allait encore avoir une de ses crises d'angoisse. 

Le garçon se prit la tête entre les mains. Des larmes perlaient le long de ses yeux à raison de l'intense souffrance causé par le trou béant dans sa poitrine, qui lui brûlait les entrailles au point de lui arracher la faculté de raison. A cet instant précis, Arkann Amargànt n'était plus qu'un pâle reflet de lui-même, et Masaryk, s'il avait été là, se serait vraisemblablement délecté de le voir si affaibli. Quelle menace pouvait-il incarner, ce ridicule être, dérangé, malade, d'apparence solide mais pourtant brisé? 3 mois plus tôt, on lui avait distillé un poison dont le sorcier cherchait aujourd'hui encore à se débarrasser.

Alors que la lourde armoire qui accueillait l'essentiel de la garde robe du châtain s'effondra sur le sol suite aux tremblements de terre qui avaient repris de plus belle, une équipe d'infirmier pénétra dans la chambre, du moins, c'est ce qu'Arkann cru percevoir. Sa table de chevet se renversa, un vase avait été brisé et la dernière chose que l'élémentaliste vit fut son téléphone, à même le sol, au milieu d'une souillure d'eau et de débris de céramique. L'écran clignota une dernière fois. SMS sent. Puis black out.

A Selena Nàsdy: 'Soir. Je suis au plus mal. J'ai tiré à moi des problèmes qui me dépassent. Masaryk n'est pas ce qu'il semble être. J'aimerais te voir. Ark'.
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